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Statues et Sculptures

Les sculptures pour la façade résultent de deux commandes, en 1851 par l'architecte François Gau, puis en 1854 par l'architecte Théodore Ballu. Chaque artiste devait réaliser la statue d'un Saint dans le style gothique de la fin du XIVe siècle. Ces statues de deux mètres de haut se répartissent dans les travées des trois porches et dans les ébrassements du portail central.

Même si certains sculpteurs qui sont intervenus ont aujourd'hui une grande renommée, comme Préault, Cordier et Dantan Jeune, le statuaire de la façade de Sainte-Clotilde a plus valeur d'évocation que d'enseignement.

Chemin de croix de Sainte Clotilde

Rénové en 2004, il est l'oeuvre de deux sculpteurs. Les stations 1 à 7, situées dans le bas-côté et transept gauche de la basilique, sont de James Pradier (1790-1852). Les stations 8 à 14, à droite de la basilique, sont de Francisque Duret (1804-1865).

On retrouve dans les permières stations quelques accents propres à Pradier : une exécution des figures très en surface, un traitement des drapés quelquefois un peu rapide et une insistance sur l'élongation des gestes et des contours des personnages.

Cette gestuelle un peu déclamatoire est particulièrement sensible dans l'évanouissement de la Vierge (station 4), dans le Christ tombant pour la première fois (station 3) ainsi que les gestes des soldats aidant Jésus à se relever (station 7).

A ces bas-reliefs aux compositions complexes et agitées, s'opposent les sept autres stations de Francisque Duret. Ses compositions sont calmes, équilibrées avec méthode et centrées autour de la croix du Christ. Une certaine froideur se dégage de ces bas-reliefs directement inspirés de la Rome antique.



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